La matière Compréhension et Production Orale est destinée aux étudiants de 3ème année licence LMD.Semestre 05.

Objectifs de l’enseignement

A la fin de la séance, l’étudiant sera capable de :

•Produire un message oral cohérent et académique ;

• Appréhender des documents sonores développés (longs) en se dotant d’un lexique riche ;

• Corriger la prononciation des étudiants

 L’oral englobe le parler jeune, les registres de langue (familier, standard, et soutenu), les variétés régionales. Les études ont montré, les dernières décennies, une diversification des pratiques de classes : entretiens, jeux de rôles, simulations, émissions radio, flashes d’informations, bulletin météo, récit, consignes de travail et bien d’autres. Nous observons aussi que, si nous parlons de tâches ou d’activités bien déterminées, l’oral est le plus souvent associé à l’écrit parce que les deux codes s’entrecroisent dans la chaîne de communication. De l’autre côté, l’oral détermine l’acquisition d’une bonne prononciation. Le Cadre Européen Commun de Référence « distingue cinq activités langagières principales que les professeurs devront isoler et articuler entre elles pour une meilleure efficacité : la compréhension de l’oral ; la compréhension de l’écrit ; l’expression orale en interaction ; l’expression orale en continu ; l’expression écrite. »

Prérequis

 Tout étudiant désireux de suivre ce cours, devrait préalablement acquérir :

·        Avoir une compétence de communication orale ;

·        Savoir exposer son opinion en l’argumentant oralement ;

·        Maitriser la simulation, le jeu de rôles ainsi que l’animation des débats.


        Il s’agit dans ce cours des sciences cognitives qui sont un vaste domaine de recherche, bénéficiant des avancées des neurosciences. L’intelligence artificielle, qui n’en est qu’à ses débuts, est un sujet qui évolue très rapidement. La cognition et les fonctions cognitives englobent donc l’ensemble des processus mentaux mis en œuvre par le cerveau pour la connaissance et l’acquisition du savoir, notamment, par ordre alphabétique : l’apprentissage, l’attention, l’intelligence, le jugement, le langage, la mémoire et la mémorisation, la perception de l’environnement, la prise de conscience des émotions, la prise de décision, le raisonnement, la résolution de problèmes….

Cette matière est destinée aux étudiants de Master 01 en langue française, spécialité Sciences Du Langage SDL.

          Les disciplines qui étudient la cognition sont qualifiées de sciences cognitives, parmi lesquelles on peut citer en particulier les neurosciences, la neuroanatomie, la neuropsychologie ou psychologie cognitive, l’imagerie cérébrale, l’électrophysiologie. Mais bien d’autres domaines scientifiques sont concernés par la cognition, notamment, et comme précédemment cité, par ordre alphabétique : l’anthropologie, l’informatique par le biais de l’intelligence artificielle, la linguistique, la modélisation mathématiques des fonctions mentales, la philosophie.

        Objectifs de l’enseignement

Ce cours a pour objectif d’:

-Amener l’étudiant à explorer d'une manière analytique, comparative et critique les concepts de langage, cognition ainsi que les courants actuels dans les sciences cognitives.

-Amener l’étudiant à développer une réflexion par le biais de l'étude d'un problème particulier du domaine, par exemple la catégorisation, le comportement adaptatif, le développement ou l'évolution du langage, la cognition sociale.

-Amener l’étudiant à introduire toutes ces questions et les discuter du point de vue des différentes disciplines constituant les sciences cognitives.

         Prérequis

Pour pouvoir suivre le cours en question, l’étudiant est censé maitriser les éléments suivants :

-La bonne manipulation de la langue française ;

-Lire, comprendre et savoir synthétiser les documents relatifs aux sciences cognitives ;

-Savoir d'identifier et décrire les processus Cognitifs qui sont nécessaires à la réalisation de toutes les tâches auxquelles nous sommes confrontés et qui impliquent des activités mentales comme la perception, l'attention, la mémorisation, le raisonnement, la résolution de problèmes.



 


Pendant longtemps, linguistes et traducteurs ont travaillé séparément et se sont ignorés mutuellement. C’est seulement récemment que l’idée d’une association entre linguistique et traduction a été lancée. Parmi les linguistes qui préconisent une telle association George MOUNIN qui considère l’ignorance complète de l’existence de la traduction par tous les traités de linguistique comme « le plus grand scandale de la linguistique contemporaine »[1], en même temps, il invite les traducteurs à faire  « une réflexion linguistique » sur la traduction. 

 Ø  Pourquoi est-il utile d´étudier l´histoire des théories linguistiques de la traduction ?

 Aborder les théories linguistiques de la traduction dans leur évolution chronologique permet de les comparer, de comprendre une partie de l´histoire des idées et de s´ouvrir à l´échange des idées différentes. Connaître différents paradigmes théoriques relatifs à la traduction permet au traducteur de défendre ses positions, ses décisions, mais aussi d´être plus ouvert envers d´autres solutions, de chercher plusieurs solutions possibles. Il est vrai que cela n´est pas forcement la voie la plus rapide, ni la plus rentable à court terme, mais c´est certainement une voie qui mène a l´amélioration du travail du traducteur et à l´autoréflexion de celui-ci. Connaitre différentes théories peut ouvrir l´âme du traducteur à chercher tout une gamme de solutions les plus variées, et peut aussi faciliter au traducteur la justification voire la défense nécessaire de ses choix.

Ø  Prérequis :

 Pour que les étudiants soient en mesure de tirer profit de ce cours, il faut qu’ils aient une idée plus ou moins claire en ce qui se rapporte à :

-        L’évolution de la linguistique générale

-        Définition des concepts et courants linguistique

-        La relation entre la linguistique générale et la traduction

Ø Objectifs

Ce cours (Linguistique générale) permet à l’étudiant de :

-        Situer dans l’histoire les différentes étapes ayant marqué l’évolution de la linguistique à travers les siècles.

-        Définir correctement les concepts clés de la linguistique générale.

-        Découvrir quelques questions relatives aux différentes approches qui marquent la relation entre la linguistique et la traduction.

-        Apporter un  panorama des théories linguistiques de la traduction (1950-1960)



[1] George Mounin, Les problèmes théoriques de la traduction, Paris : Gallimard, p.8.

 


Descriptif du cours : Analyse de discours

« Selon Adam, Bourdieu, Ducrot, Ghiglione, Kerbrat-Orecchioni, un discours ne se contente pas de décrire un réel qui lui préexiste mais construit la représentation du réel que le locuteur souhaite faire partager par son allocutaire. Il en résulte que pour la plupart des spécialistes du langage, énoncer un discours, c’est vouloir agir sur autrui. Le discours a ainsi un objectif performatif : c’est un acte volontariste d’influence. La plupart des discours, notamment politiques, publicitaires et managériaux, sont alors considérés comme appartenant à la classe des énoncés argumentatifs, dont la finalité réside dans la recherche d’adhésion du destinataire ». (Seignour, 2011)

L’analyse du discours s’intéresse aux formes et aux modalités d’expression des messages médiatiques, politiques, publics, organisationnels… en rapport avec des cadres sociaux (le contexte historique, le média, le parti politique, le gouvernement, l’entreprise…).

Il s’agit d’une démarche fondée sur la linguistique mais qui insiste sur le lien entre le discours et le social, entre le verbal et l’institutionnel, entre les mots, les figures, les arguments et ceux qui les énoncent et les interprètent.
Par la nature de cette articulation entre les sciences du langage et les autres sciences humaines (histoire, science politique, sociologie…), l’analyse du discours se différencie d’autres disciplines du discours, comme les théories de l’argumentation, la grammaire des textes ou encore les études conversationnelles. Ces dernières ont en commun avec elle de travailler sur l’au-delà de la phrase et sur des énoncés attestés, mais leurs intérêts ne sont pas les mêmes. Les spécialistes de l’argumentation s’intéressent à la nature des arguments et à leurs enchaînements, les conversationnalistes étudient les règles des échanges verbaux, et les spécialistes de la grammaire des textes travaillent sur les phénomènes de cohérence et de cohésion textuelles. 

Objectifs

L’enseignement de la matière « Analyse de discours » vise à :

-          fournir à l’étudiant les éléments clés de l’analyse de discours.

-          Connaissances des grandes théories de l’analyse de discours

-          Saisir la complexité de la définition des notions : discours, texte, cohérence, cohésion.

-          Approfondir les connaissances des étudiants quant à la méthode d’analyse des différentes formes de discours, en saisissant leurs enjeux sociaux et disciplinaires.

Dans le cadre d’un mémoire ou d'une thèse , l’analyse de discours peut être utile, afin de collecter des données informatives. L’étudiant peut analyser un discours à travers deux approches successives.

  1. L’approche descriptive : permet de décrire un discours pour comprendre son fonctionnement et la logique de la parole du locuteur.
  2. L’approche critique : a pour but d’établir une critique du discours pour révéler ses contraintes et limites.



Ce module se présente comme un guide universitaire, réflexif et pratique, de recherche et de méthodologie. La méthodologie de la recherche, écrit Benoît Gauthier (1993 :8-9), « englobe à la fois la structure de l'esprit et la forme de la recherche et les techniques utilisées pour mettre en pratique cet esprit et cette forme ... ». il

s’adresse aux étudiants de la 2 sème année Master, Spécialité Sciences Du Langage SDL appelés à rédiger un mémoire de master.

Bref, la recherche est l’ensemble des normes, des étapes et procédures et des instruments auxquels on recourt ces étudiants pour conduire des travaux qui se veulent scientifiques. C’est le chemin, l’itinéraire à emprunter, avec des indications et des exigences requises, pour réaliser un travail de recherche. Le cœur de la méthodologie est l’acte d’observation lié à un cycle de théorisation (établissement de l’objet de recherche et structuration de la recherche) pour déboucher sur la collecte des informations.

Prérequis
Pour pouvoir suivre le cours en question, l’étudiant est censé maitriser les éléments
suivants :
-l’esprit critique et la réflexion épistémologique ;
- l’expérience du terrain
- une ligne de conduite et des repères structurants d’autres manières de voir, de penser
et de faire dans le domaine de la recherche.

Objectifs du cours

- Amener l’étudiant à développer un raisonnement réflexif et pratique, de recherche et de méthodologie.

-Amener l’étudiant à suivre une formation méthodologique lui permettant de rédiger son mémoire correctement.

-Amener l’étudiant à maitriser le processus de la recherche ainsi que les outils d’investigation nécessaires en sciences sociales et humaines.




La formation universitaire est souvent présentée comme visant l’acquisition de connaissances. Sans nier l’importance fondamentale de cet apport, il faut ajouter que la réalité va bien au-delà. L’université doit aussi chercher à former des personnes qui, dans leur domaine, seront autonomes et pourront continuer à se former elles mêmes. Cela implique que l’on doit fournir aux étudiants des outils qui leur permettront de devenir les premiers acteurs de leur propre formation. Ces outils devront leur servir tout autant pendant leurs études qu’après.

Le travail de recherche est une clef aux mains de l’homme qui non seulement ouvre les portes du changement, de la prospective et de l’innovation, mais également aide à optimiser ses outils et technique de production et à améliorer ses conditions de vie.

Ces cours sont élaborés à l'intention des étudiants de 2ème année LMD de l’université Hassiba Ben Bouali à Chlef pour leur fournir  des outils de base essentiels aux études universitaires : comment aborder la lecture d’ouvrages et d’articles de recherche ; comment effectuer la préparation et la rédaction de Travaux ; comment reconnaître et exploiter les ressources documentaires que ces travaux requièrent ; comment structurer une démarche intellectuelle qui réponde aux exigences de la recherche et qui puisse se refléter dans un travail ; comment présenter un travail. Voilà autant de questions, parmi d’autres, que je traite dans mes enseignements.

A l’issue de cette formation, l’étudiant sera capable de :

-          Maîtriser les recherches bibliographiques et documentaires

-          Lecture et compte rendu d’articles

-          Maîtriser les étapes d’une recherche scientifique

-          Savoir préparer une recherche universitaire

-          Réaliser des travaux de recherche


Nous proposons de suivre le parcours du FOS tout au long de son histoire dans le but de mieux cerner les caractéristiques de chaque étape de son développement. Pour ce faire, nous mettrons l’accent sur les différents publics visés par cet enseignement spécialisé. Selon la nature de ces publics, le FOS se voit adopter une approche méthodologique différente pour répondre à leurs besoins spécifiques. Ces derniers sont au premier rang des préoccupations des spécialistes qui proposent, en fonction de chaque étape, des modèles pédagogiques, des manuels, des dictionnaires et des formations afin de réaliser les objectifs escomptés.

La linguistique générale est un module fondamentale destiné aux étudiants de première année licence dans le but de les initier, dans un premier temps, aux concepts de base et aux grandes théories linguistiques, et dans un deuxième temps, leur permettre d'étudier et de connaitre une des théorie les plus importantes qu'est la théorie saussurienne.

A l'issu de cet enseignement, l'apprenant sera capable de :

 

En termes de savoir

 

-Connaître et comprendre les concepts de base spécifique à la linguistique.

 

-Orienté vers la connaissance de l'histoire de la linguistique.

 

-Démontrer les branches de la linguistique.

 

-Comprendre la faculté du langage de l'être humain.

 

-Énumérer les éléments constitutifs de la théorie de Ferdinand de Saussure.

 

En termes de savoir-faire

 

-Analyser la relation qui existe entre les disciplines sous-jacentes à la linguistique.

 

-Résoudre les situations problèmes liées à l'acquisition du langage chez l'être humain selon la théorie de Ferdinand de Saussure.

 

-Reconstruire le cours à l'aide des notes prises.

 

-Synthétiser l'essentiel en utilisant des concepts linguistiques.

 

-Relier les deux unités d'apprentissage

 

-Vérifier et évaluer ses acquis à travers les tests contenus dans le cours.

 

En termes de savoir-être

 

-adopter une démarche appropriée dans la structuration et l'organisation des contenus d'apprentissage.

 

-acquérir une autonomie dans l'apprentissage.

 


Ce cours «  Analyse de textes traduits » permet à l'étudiant de découvrir les différentes anomalies qui pourront figurer sur un texte traduit, comme il lui permet d’avoir un œil critique capable de distinguer le bon grain de l’ivraie. La traduction d’un texte d’une langue dans une autre peut rencontrer des empêchements qui relèvent, soit de la nature des langues et leur différence, soit de la compétence du traducteur et de ses capacités cognitives. En analysant un texte traduit, nous pourrons arriver à découvrir un certain nombre de fautes relatives au transfert du sens ou de la forme. L’analyse des textes traduits permettra aussi à l’étudiant de pouvoir critiquer un traduction tout en se référant à quelques notion et règles traductologiques. Ayant terminé ce cours avec succès, l'étudiant sera capable de:

Ø  Connaître la définition du terme fidélité et les modalités de son évaluation,

Ø  Distinguer l’analyse intra-textuelle de l’analyse extra-textuelle et le rapport qui les relie ,

Ø  Analyser le taux d’intervention du traducteur dans le texte source,

Ø  Découvrir les différents degrés de faute dans un texte traduit,

Ø  Identifier le taux de cohérence et de cohésion dans les textes traduits,

Ø  Discuter la question de la réception et de l’acceptabilité du texte traduit dans la société réceptrice,