L’Algérie vit un rythme soutenu de développement urbain et industriel depuis une décennie qui engendre aujourd’hui un nouveau défi par rapport à la gestion des risques plus particulièrement vis-à-vis de l’incendie. En témoigne les incendies en milieux urbains tel celui de la Grande Poste d’Alger ou en zones industrielles tels le complexe GNL-Sonatrach de Skikda ou les usines et dépôts Condore et Cevital dont les pertes économiques et financières sont énormes.

Plus généralement, les incendies dans les bâtiments privés ou publics sont reconnues comme des menaces majeures pour les vies humaines et pour les biens de leurs occupants dont les concepteurs ingénieurs et architectes doivent tenir compte lors de la construction ou de la réhabilitation des structures.

Les incendies les plus tragiques de par le monde,  sont des catastrophes qui ont stimulés l’intérêt de beaucoup de spécialistes et représentent des cas d’école pour mieux comprendre le comportement des structures sous des conditions d’incendie et d’assurer leur sécurité.

Quoique la manière la plus efficace de lutter contre les effets néfastes d’un incendie est d’éviter son déclenchement, l’expérience montre que, malgré toutes les précautions prises, les trois stades : prévention, détection et extinction, sont parfois dépassés et que les incendies arrivent à se développer et à prendre une extension importante. Cependant, des dispositions doivent être prévues pour :

- assurer des voies d'évacuation sûres et une lutte efficace contre l'incendie,

-  permettre une détection précoce des fumées ou de la chaleur

- maîtriser l'incendie et les fumées

- empêcher la propagation du feu

- empêcher l'effondrement prématuré de la structure principale